Être bottom

Un gars qui se fait pénétrer (un bottom) court plus de risques de contracter le VIH que le gars qui le pénètre (le top). Si tu prends ça en considération, ça peut influencer les décisions que tu prends et les stratégies de santé sexuelle que tu utilises.

La probabilité de contracter le VIH est plus élevée si on se fait pénétrer, car les fluides qui transportent le VIH – comme le sperme – ont beaucoup de facilité à traverser les minces parois à l’intérieur du cul. La transmission du VIH est encore plus probable si le top a une charge virale élevée. Pour plusieurs raisons, il arrive que la charge virale ne soit pas indétectable ou qu’elle soit plus haute. Par exemple, ça se produit souvent lorsqu’un gars n’a pas encore reçu del diagnostic de VIH.

Il arrive couramment que des gens contractent le VIH en se faisant pénétrer dans le trou frontal (vagin). Dans le cas des gars trans, nous ne savons pas exactement si les différents taux hormonaux (faibles taux d’estrogènes ou taux élevés de testostérone) influencent le risque de transmission par le trou frontal. toppingAndBottoming_bottoming_buttguyPar contre, il est possible que le risque soit plus élevé à cause des effets des hormones sur le trou frontal, dont la sécheresse — d’où l’importance d’utiliser du lubrifiant!

Certains gars séropositifs pensent qu’ils n’ont pas à se préoccuper de la transmission du VIH s’ils sont toujours bottoms. Bien que la probabilité de transmission du VIH soit plus faible lorsque la personne séropositive est bottom, le VIH peut tout de même entrer dans le corps du top en passant par le bout de son pénis. C’est encore plus probable si le top n’est pas circoncis, car dans le prépuce se trouvent des cellules que le VIH utilise pour s’installer.

Être bottom, ça peut devenir une stratégie très efficace quand on y ajoute la PrEP, la charge virale indétectable ou les condoms.